Du refuge Koča na Golici (1582 m) descendre la pente, passer une cabane de chasse et arriver à un embranchement duquel part un sentier vers l’alpage Planina pod Golico. L’itinéraire suit le versant sud en direction de l’est. Le sentier traverse de petites clairières et des bois puis atteint le bord du Mont Golica et passe à l’est. Descendre en pente douce à travers les forêts qui couvrent le versant du Golica jusqu’au col de Suha (1438 m). 30 min. Au col de Suha un sentier part sur la droite et conduit dans la vallée vers l’alpage Planina pod Golico en traversant un espace dénommé Savska jama. Mais on grimpe plutôt à travers forêts vers le sommet du Ptičji vrh (1550 m) que l’on contourne en longeant le bord enherbé du versant ouest puis en se dirigeant vers le versant est à travers des forêts de bouleaux pour arriver enfin au col de Kočna (1469 m). 30 min. Le col de Kočna relie les sommets du Struška et du Ptičji vrh. Du côté nord, il offre également une belle vue sur la vallée de la Drave. Ce versant est très abrupt! Se diriger vers le versant sud du Struška qui est beaucoup plus engageant. Monter le versant nu en direction du sud. Après la montée, le sentier s’aplanit, traverse le versant sud puis grimpe à nouveau doucement. Franchir une barrière en bois qui indique que l’on se trouve dans une zone de pâturage où du bétail vient souvent paitre. Après une ascension courte et raide, on arrive à un petit chalet siué sur l’alpage de Belska planina. Le Struška est une montagne trapue située entre les cols de Kočna et de Seča, ou Medvedjak, dont le sommet le plus élevé est le Veliki vrh (1944 m). Le Struška abrite une flore alpine très riche. Monter le versant du Struška à travers forêts et surtout à travers prés. Puis descendre légèrement et rejoindre le col de Seča que l’on appelle également Medvedjak (1698 m). Le col constitue la frontière entre le groupe de montagnes du Stol et le groupe du Golica. Pour franchir le Struška il faut compter 1h 45 min. Du côté nord, un sentier descend du col vers le refuge Stouhutte. Mais on descend plutôt vers le sud jusqu’à un vaste cirque, dénommé Rid, que rejoint également le sentier venant de la bourgade de Javorniški Rovt et traversant Medji dol. L’itinéraire continue vers le sud et monte à nouveau. Il mène au sommet peu prononcé de Kamnitnik (1858 m), sommet situé au-dessus de l’alpage Hrašenska planina. On se trouve maintenant sur la magnifique crête de Belščica. Le sentier, qui est en légère montée, est un des plus beaux sentiers panoramiques de Slovénie. L’itinéraire conduit jusqu’au col Vajneževo sedlo (1972 m), au-dessus duquel s’élève le Vajnežev vrh (2104 m), le sommet le plus élevé du Belščica. 1h 30 min. Continuer le long de la crête sous le sommet du Potoški Stol (2014 m). Descendre légèrement puis suivre la crête. Le terrain est en alternance herbeux, rocheux et sableux. Longer la frontière. Arriver ainsi à un embranchement auquel se joint le chemin escarpé en provenance du refuge Valvazorjev dom. Il faut compter encore 20 minutes d’ascension raide pour arriver au refuge Prešernova koča na Stolu (2174 m) qui est juste au-dessous du sommet du Mali Stol. L’étape dure environ 5h 30 min.

Sources: Dobnik, Jože; Slovenska planinska pot: planinski vodnik, Planinska zveza Slovenije, Založba PZS, 1998; Klinar, Stanko; Karavanke: planinski vodnik, Planinska zveza Slovenije, Založba PZS, 1997; Atlas Slovenije, 3. izpopolnjena in razširjena izdaja, Mladinska knjiga in Geodetski zavod Slovenije (GZS), Ljubljana 1996; Karavanke, 1:50.000 GZS, Planinska založba PZS št. 149, Ljubljana 1995 Julijske Alpe – vzhodni del, 1:50.000 GZS, Planinska založba PZS, Ljubljana 2003 Gorenjska, izletniška karta 1:50.000, GZS, Ljubljana 1998
(Peter Šilak)

Sur les versants du Golica, les habitants ont commencé très tôt à creuser et exploiter des mines de fer. Des fonderies existaient déjà au 14ème siècle dans le village de Planina pod Golico, un des villages les plus anciens des Karavanken. Le gisement le plus connu était Savske jame, que les mineurs n’ont quitté définitivement qu’en 1907. En raison de l’éloignement et des mauvaises voies de communication, les activités de sidérurgie se sont déplacées vers Jesenice à la fin du 15ème siècle. Cette ville s’est alors transformée en un important centre sidérurgique avec plus de 13 000 habitants. La production a toujours reposé sur l’import des matières premières car les gisements des environs étaient pauvres et pour la plupart abandonnés. En dehors de l’aciérie comptent aussi les branches d’industrie suivantes: métallurgie, chimie, textile, agroalimentaire et construction. Jesenice est une ville frontalière et un grand carrefour de communication situé à l’intersection de la ligne ferroviaire Gorenjska (Ljubljana–Jesenice) et de la ligne Rosenbach/Podrožca–Trieste/Trst. C’est également un important centre de formation, de santé, culturel et sportif de la région de Gorenjska.
Le refuge Prešernova koča (2174 m) est le refuge des Karavanken situé le plus en altitude. C’est pour cette raison – ainsi que pour sa vue – qu’il est surnommé “le roi des refuges des Karavanken”. Le refuge et le sommet le plus élevé des Karavanken, Stol, sont liés aux débuts de l’alpinisme organisé en Slovénie. Dès 1874, la branche du Club alpin austro-allemand active à Kranj et responsable du territoire de la Slovénie actuelle, a construit avec ardeur des refuges, aménagé des sentiers et installé les inscriptions correspondantes en allemand. Ceci a affligé les Slovènes fiers de leur nation, dont notamment trois jeunes alpinistes qui ont décidé en 1892, au sommet du Stol, d’unir leurs efforts pour fonder le Club alpin slovène. Un an plus tard, en 1893, le Club alpin slovène (Slovensko planinsko društvo) était créé à Ljubljana. Plus tard, il devint Association alpine slovène (Planinska zveza Slovenije) - http://www.pzs.si/, la plus grande organisation en Slovénie.
Le refuge situé sous le sommet du Stol, construit en 1909, porte le nom du plus grand poète slovène, France Prešeren (1800—1849), né au pied du Stol dans le village de Vrba. Il a apporté les influences spirituelles et esthétiques du romantique européen à la poésie slovène et introduit les formes romantiques (sonnet, tercet, stance, glose). Son activité en tant que poète coïncide avec les débuts de l’éveil national. Dans ses poèmes, il a rêvé non seulement des débuts de sa propre nation mais aussi de l’union et de la fraternité entre les nations, de la liberté pour tous sans tenir compte de l’appartenance culturelle. Son poème politique “Zdravljica” (Le Toast), qui a été publié pour la première fois durant l’année révolutionnaire de 1848, est l’hymne de l’Etat slovène. Son portrait est reproduit sur les billets de 1000 tolars.
Bibliografija: http://www.preseren.net/slo/default.asp Rjazancev, A. (1997). Od fužin do železarne. Jesenice.

(Mimi Urbanc)