Au refuge Erichhütte, il faut d’abord passer par les bâtiments de la ferme en dessous du refuge afin de rejoindre le sentier en direction de l’alpage Pichlalm. Descendre un large sentier à travers une prairie remplies de mélèzes et d’épicéas en direction d’un sentier qui descend à travers bois en direction du cours d’eau. C’est ici que commence le récent parcours thématique sur la nature, qui explique tout ce qu’il faut savoir sur la faune et la flore sur de grands panneaux en bois. Après avoir traversé le pont, rester à droite à la bifurcation et suivre le sentier qui monte. Le sentier mène rapidement à la route, qui va directement à l’alpage Pichlalm. C’est ici que le joli sentier, qui peut être défoncé par endroits, tourne en direction des pics Lausköpfe. Derrière l’alpage Pichlalm, un sentier continue sur la gauche en montée jusqu’à arriver à un très joli petit plateau, rempli de pins de montagne et couvert par endroits de zones marécageuses. Le sentier descend ensuite à travers bois et il est déjà possible de voir les collines occidentales des monts Steinerne Meer où se détache le pic Selbhorn mais aussi les monts Leoganger Steinberge avec le Birnhorn lorsque le ciel est dégagé. Une route part sur la droite sur une légère montée puis descend sur le joli petit alpage Mussbachalm et sa ferme. La route continue et arrive directement au centre du village de Hinterthal (approx. 2h). En regardant en arrière il est possible de distinguer les grottes de Teufelsslöcher, qui se détachent clairement contre le bleu du ciel et qui peuvent être escaladées via une voie d’escalade partant de Hinterthal. La vue sur la tête de la vallée est incomparable et incite vraiment à revenir faire de la randonnée dans cette région. Rester à gauche à Hinterthal, passer le petit supermarché et traverser la route principale venant de Dienten. Continuer sur le côté gauche de la route pour arriver à un joli sentier de randonnée longeant la rive gauche de l’Urslau. À la fin, traverser le pont et marcher 100m environ sur la route principale avant de tourner à gauche dans la direction de « Pichlhof ». Passer à côté de la ferme et prendre le petit sentier d’alpage sur la droite en direction de « Jufen, Maria Alm », itinéraire numéro 5. Une pente prononcée mène à une ancienne grange, derrière laquelle se trouve une autre route, qu’il faut quitter bientôt sur la droite. Continuer en montée sur un sentier. Après un petit taillis se trouve un pâturage à bétail, d’où l’on a une vue optimale pour la première fois sur les monts Steinerne Meer, la totalité du bassin Saalfelden et les monts Leoganger Steinberge. Une courte descente passant par une jolie chapelle mène en direction de la pension Gasthof Jufen en 1h10 environ. Depuis la pension, prendre à droite sur le sentier n° A401 suivant le versant sur un terrain pratiquement plat jusqu’à arriver au snack Natrun. Suivre ensuite les panneaux jusqu’au centre de Maria Alm. Il est également possible de traverser directement la vallée Natrun (prendre à gauche au parking puis monter sur la droite) pour une très belle ballade enrichie d’un parcours forestier thématique vraiment imaginatif.
Derrière l’église de Maria Alm se trouve le départ de la montée en direction du snack Natrun et de la pension Gasthof Jufen. En arrivant à Hinterthal par la route principale depuis Maria Alm, il faut revenir sur la droite sur 100m environ le long de la route avant de tourner à gauche sur le pont sur le sentier de randonnée menant à Hinterthal.
(Christina Schwann, OeAV)
 

Le petit hameau de Hinterthal appartient à la commune de Maria Alm. Il s’agit d’une région touristique appréciée pour sa tranquillité. La petite église est particulièrement belle. L’incroyable niveau atteint par la neige le 1er mais 1817 est marqué sur un de ses murs extérieurs. En raison de son emplacement au pied du col de Torscharte, Hinterthal peut s’attendre à une neige abondante pratiquement tous les hivers, mais celui de 1817 dépassa toutes les prévisions. Le 1er mai, la neige est presque montée jusqu’au toit de l’église ! Une nouvelle fontaine a été récemment construite en face de l’église, censée symboliser la Trinité avec ses trois bassines circulaires en bois. Les habitants de Hinterthal ont utilisé des pierres de la région de Torscharte, ce qui témoigne de leur rapport étroit avec la nature. Non loin de Hinterthal, le monument naturel de Triefen est un autre trait caractéristique des environs. Il s’agit d’une source s’écoulant sur une strate imperméable à deux ou trois mètres au dessus de la rivière. Un rideau d’eau étincelant se forme ainsi sur une longueur d’environ 100m au dessus de la roche couverte de mousse. Plus loin, le sentier passe par le Jufen et le Natrun. Ces deux noms rappellent les origines celtes et romaines de ces villages. Le mot « Jufen » a donné « Joch » (col). À l’Âge de bronze, les Romains agrandir le sentier du col de Filzensattel et en firent un important sentier de mule. Toutefois, même avant les Romains, les Celtes vivaient au pied de la crête de Steinerne Meer. Le mot Natrun vient du mot celte « utrune ». Il semblerait que des ours aient également vécu ici, comme le suggère le mot latin « ursus ». Des noms de fermes tels que Bärnbach, Bärwies ou Bärgang confirment cette hypothèse. En mentionnant Maria Alm, il ne faut surtout pas oublier de faire référence à l’église et à son clocher vraiment pointu. L’église actuelle est la troisième sur ce site. La première a été construite au milieu du 12ème siècle en style roman, comme le prouvèrent des excavations durant des rénovations réalisées en 1987. La deuxième église remonte au début de la période gothique. C’est à ce moment que l’impressionnant clocher fut érigé. Vers 1508, il fut agrandi et aujourd’hui il s’élance vers le ciel comme une aiguille. Un magnifique travail de charpenterie a été effectué et, du haut de ses 84 mètres, ce clocher d’église est le plus haut de tout Salzbourg. Au cours de sa rénovation, la nef de l’église a également été agrandie en un hall à trois ailes avec une galerie murée. En l’an 1521, l’église disposait déjà de cinq autels. Malheureusement, les fresques furent masquées par de la peinture en 1875 et mal restaurées en 1932. Ce n’est que durant les rénovations de 1987 que la condition déjà assez mauvaise des fresques put être remédiée. Les visiteurs peuvent à présent se faire une idée approximative de la splendeur d’origine de cette église.
(Christina Schwann, OeAV)